Titre : | Le dernier amour de Diana | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Kate Snell, Auteur ; Caroline Sers, Traducteur ; Joseph Antoine (1950-....), Traducteur | Editeur : | Paris : l'Archipel | Année de publication : | impr. 2007 | Importance : | 1 vol. (257 p.-[8] p. de pl.) | Présentation : | ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. | Format : | 23 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-84187-962-5 | Prix : | 18,95 EUR | Langues : | Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) | Catégories : | Biographie:Adulte
| Mots-clés : | Diana Dernières années | Index. décimale : | B DIA d | Résumé : | Pourquoi s'être alors jetée dans ses bras ? Souhaitait-elle se venger ? Rendre jaloux l'homme avec qui elle avait une liaison secrète depuis deux ans, Hasnat Khan, un chirurgien pakistanais rencontré en septembre 1995 dans un hôpital londonien ?
Jusqu'où Diana était-elle prête à aller pour lui prouver qu'elle l'aimait ? Tous les intimes de la princesse interrogés par l'auteur, réalisatrice et productrice à la télévision britannique, évoquent une femme déterminée à épouser Hasnat.
Pour la première fois, la famille du docteur Khan a accepté de se livrer et d'évoquer ses rencontres avec la princesse. Dont celle de Lahore, en mai 1997. Cette biographie éclaire ainsi d'un jour nouveau les deux dernières années de la vie de Diana et ses ultimes semaines.
Extrait du livre :
«J'avais envie de faire demi-tour !»
«Quelle ironie ! Te voilà sur le point d'épouser la seule personne dans ce pays dont il est impossible de jamais divorcer.» Ainsi s'exprimait Mary Clarke dans une lettre, peu après le 24 février 1981, date à laquelle avaient été officiellement annoncées les fiançailles de Diana et du prince Charles. Mary Clarke ajoutait : «Si tu es absolument persuadée que c'est lui, l'homme que tu aimes, alors je te souhaite d'être en tout point heureuse, et je t'adresse mes félicitations.»
Il ne fait aucun doute que Diana tira quelque réconfort des sentiments manifestés dans ce courrier par Mary Clarke. De même, elle était rassurée de pouvoir se dire que son mariage ne s'achèverait jamais sur une séparation. Une telle chose, en effet, était impensable.
Depuis fort longtemps, Diana était persuadée qu'elle finirait par épouser un homme extrêmement important. Son père, affirmait-elle, la voyait promise à un grand destin, ce qu'il ne manquait jamais de lui répéter quand elle était petite. Sans compter les nombreux romans d'amour qu'elle avait lus, et qui avaient nourri ses rêves. Elle avait déduit de ces expériences qu'un homme l'attendait quelque part - son Prince charmant. L'esprit de Diana était façonné en profondeur par ces deux puissantes figures jumelles que sont l'amour et le destin.
Aussi, quand Charles lui offrit le mariage, au soir du 6 février 1981, dans la roseraie du château de Windsor, eut-elle le sentiment d'avoir bel et bien rencontré son prince, celui dont elle rêvait depuis l'enfance.
Diana était très amoureuse de Charles, et ce mariage signifiait pour elle que le conte de fées allait devenir réalité. Ainsi s'achevait sa quête d'un époux et d'une famille heureuse. N'oublions pas que la jeune femme, après tout, n'était âgée que de dix-neuf ans, et qu'elle avait connu jusque-là une vie relativement protégée. Comment s'étonner de la voir se montrer à ce point sensible à une vision de l'amour idéale, quasi enfantine ?
Sa déception n'en fut que plus cruelle, par la suite, quand elle s'aperçut que le coeur de Charles était déjà pris. Diana devait avouer à ses amies qu'elle avait été effondrée d'apprendre l'existence de Camilla ; la nouvelle l'avait touchée au-delà du pensable.
Certes, les gens qui lisaient les journaux savaient que Charles et Camilla avaient eu une «liaison» dans le passé, et que Charles avait multiplié les conquêtes et les petites amies. Diana, qui n'était pas moins informée que quiconque, avait conscience de n'être pas la première à entrer dans la vie du prince.
C'est en 1972, alors qu'il était dans la Navy, que Charles a rencontré celle qui s'appelait encore Camilla Shand. Leur histoire d'amour ne fut pas la première à éclore entre leurs deux familles. La grand-mère de Camilla, Alice Keppel, avait été la maîtresse du roi Edouard VII. Mais il apparut en l'occurrence que Charles n'était pas prêt à se ranger. Aussi, en 1973, Camilla préféra-t-elle le quitter pour épouser Andrew Parker Bowles. Charles venait de laisser passer une chance de faire de Camilla sa femme. Cependant, elle devint sa confidente, et leur relation reprit à la fin des années 1970. |
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